Voyage au pays de l’islamophobie

accompagné d’un lexique raisonné

Page créée le 30 juin 2019

Bref historique de ce Lexique de l’islamophobie.

L’idée d’un lexique de l’islamophobie est née dans la cadre de la SELEFA, à la confluence de deux études :

* la première concerne les emprunts arabes dans le français que j’ai appelé « décoincé ». L’idée première de ce travail, entamé en 2000 par une communication au Glecs (Groupe linguistique d’études chamito-sémitiques) sur le thème de la « langue des jeunes », a changé lors de la mise en forme de ce travail initialement prévu aux éditions Alfabarre pour 2016-2017. L’évolution de la société ces dernières vingt années a incité à ce qu’un chapitre particulier soit consacré aux termes que la vague islamophobe prend à la religion et à la civilisation islamiques pour les retourner contre elles.

* la seconde concerne Les mots de l’Islam. Ces mots ont fait l’objet de nombreuses  séances de la SELEFA depuis 2006, notamment Allāhislāmšarīᶜağihād et šāhid.

Un lexique donna les mots arabes dans leur étymologie et leur usage s’est donc peu à peu élaboré et on peut dire que sa première mouture destinée au grand public était établie vers le milieu de l’année 2017.

C’est ainsi qu’en relation avec la préparation d’une communication intitulé « L’univers lexical de l’islamo-paranoïa » qui se tint lors de la séance de la SELEFA du 12 janvier 2017, deux premières versions de ce lexique furent publiées fin 2017 portant le titre de « Vocabulaire de l’islamophobie ambiante » :

* l’une mise en ligne le 25 octobre 2017 sur mon site personnel : http://www.selefa.asso.fr/files_pdf/AcLETTRE_06_D2.pdf

* l’autre mise en ligne le 27 octobre 2017 sur mon blog de Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/roland-laffitte

C’est à la lecture de ces publications que Yahya Cheikh m’a proposé en novembre 2017 la publication de ce lexique dans un opuscule aux éditions qu’il dirige, à savoir Gnôsis / Éditions de France. Le texte lui fut à la mi-décembre 2017, puis fut complété et mandé jusqu’au 23 mars 2018, date à la quelle le texte définitif fut scellé, et il sortait fin juin 2018.

Or, depuis cette date, et ce malgré quelques dizaines d’exemplaires qui m’ont été remis par l’éditeur, je n’ai pu observer ni aucune manifestation de lancement ni aucun signe de diffusion publique promises. C’est même moi qui, en désespoir de cause, ai dû effectuer à la fin 2018 le dépôt légal à la BnF.

Devant l’impéritie de l’éditeur, je me vois dans l’obligation, pratiquement un an jour pour jour après sa sortie, de mettre en ligne cet ouvrage. Le corps du texte n’est pas œuvre de recherche conçue comme devant passer les ans sans dommage, mais œuvre de circonstance, nécessairement datée et dont le propos est susceptible d’être vite dépassé par les événements et de s’user rapidement.

Je signale d’autre part que ce même lexique est repris, présentation mise à part, dans un chapitre de mon livre De l’arabe dans le français décoincé qui doit paraître chez Geuthner, Paris, fin de l’année 2019 ou début 2020.

Voir le VOYAGE AU PAYS DE L’ISLAMOPHOBIE en ligne